10 000 salariés interrogés sur leur vision de l’entreprise idéale
- l’attention portée au travail bien fait,
- la confiance manifestée envers les salariés par l’entreprise,
- la qualité du service rendu aux usagers.
64 % des salariés Français jugent que leur entreprise est proche de l’entreprise idéale. Un score inférieur à celui des Suisses, le plus élevé de l’enquête avec 78%. Le taux de satisfaction le plus bas est attribué aux salariés russes, avec 55%.
Plus particulièrement, les salariés français se montrent moins satisfaits que les salariés des autres pays sur les critères suivants :
- la qualité de l’information interne (59% pour une moyenne internationale de 68%),
- la possibilité de donner son opinion (66% pour une moyenne internationale de 78%),
- la proximité et l’écoute du management (59% pour une moyenne internationale de 74%).
Du plaisir à venir travailler
En France, les salariés sont 80 % à ressentir du plaisir « à venir travailler » (96 % pour les salariés brésiliens affichant le score le plus élevé, 85% en moyenne internationale). Pour les auteurs de l’enquête, ce résultat peut être corrélé à deux dimensions perçues de manière positive:
- 86 % mettent en avant les « relations avec les collègues »,
- 80 % soulignent l’importance de la nature et du contenu du travail.
Etre mieux payé et avoir un emploi stable
Mais ce résultat ne doit pas pour autant faire oublier que les salariés ont des besoins et des attentes forts. Etre mieux payé et avoir un emploi stable sont aujourd’hui les deux attentes majeures des salariés tous pays confondus. Pour les Français, la première priorité est également d’être mieux payé (exprimé par 42% des salariés français par rapport à une moyenne internationale de 38,2%). La deuxième priorité exprimée par les salariés français est la stabilité de l’emploi, sachant qu’ils sont 55% à penser qu’ils auraient du mal à retrouver un emploi équivalent s’ils perdaient le leur aujourd’hui. Pour les auteurs de l’enquête, il est intéressant de noter que si l’on observe l’évolution de ces résultats depuis 10 ans, un recentrage des attentes prioritaires des salariés français s’opère vers la rémunération et la stabilité de l’emploi. Depuis 2003, ces deux éléments ont gagné respectivement 6 et 9 points, les hissant ainsi au sommet de la hiérarchie des priorités professionnelles devant l’intérêt du travail et les responsabilités exercées.
Source ANACT
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